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Les poilus de Saint-Ambroix dans la Grande Guerre
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Les poilus de Saint-Ambroix dans la Grande Guerre
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29 novembre 2014

Douille transformée en briquet de table.

 

 L’artisanat de tranchée, appelé aussi « Art du Poilu » ou « Art des tranchées » – Trench Art par les anglophones – désigne une activité de création artisitique manuelle et un art populaire pratiqué – entre autres – par tout homme, ayant un rapport direct ou indirect avec le conflit armé ou ses conséquences. Ils sont le plus souvent fabriqués lors des attentes dans les tranchées pour meubler le temps.

 

Certains soldats étaient dans la vie civile des artisans très qualifiés – orfèvres, graveurs, dinandiers, mécaniciens de précision, etc. – ou des paysans faisant preuve d’une grande habileté manuelle dans la fabrication d’objets d'art populaire. Retrouver les gestes de leur métier d’avant la guerre leur permet de garder leur humanité.

Ces hommes fabriquent de nombreux objets de la vie courante (briquets entre autres), ou décoratifs à partir des matières premières trouvées sur place : laiton et cuivre provenant des projectiles (douilles de balles, douilles et têtes d’obus) et de l’équipement individuel (quarts, gamelles, boutons, etc.).

Une partie de ces objets est réalisée à l'arrière par des soldats blessés ou mutilés, dans des ateliers aménagés par l’autorité militaire. Des écoles de rééducation et des associations sont créées, comme Les Blessés au travail, qui certifient l’origine des objets vendus.

Certains objets ont aussi été réalisés après le conflit par les soldats restés sur les champs de bataille pour le travail de déminage, et par des prisonniers de guerre dans un but lucratif et furent vendus dès 1919 aux touristes visitant les anciens champs de batailles.

Le briquet de poilu, ou briquet de tranchée, fut l’une des premières fabrication des soldats sur le front. Les allumettes, peu discrètes et moins fiables, furent vite remplacées par le briquet à essence, facile à fabriquer ex nihilo ou bien même en détournant un objet s’y prêtant.

Très vite les soldats en permission ramenèrent « aux copains » le nécessaire de base : une molette et une pierre à briquet  aisément trouvable chez tous les commerçants. Il s’agissait ensuite de concevoir un petit réservoir pour y placer un morceau de coton imbibé d’essence.

Purement utilitaire dans un premier temps – on trouve ainsi des briquets réalisés dans des balles ou des cartouches de fusées éclairantes mais également dans des boites de sardines ou des poignées de porte – le briquet de poilu accompagne rapidement la majorité des soldats, quelle que soit leur nationalité.

Source : Wikipedia

 

WP_20141120_001Cette douille a été apporté par Quentin Roustant (5°A)

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